si j'étais restée en France, j'aurai du commencer mon stage cette semaine en même temps que mes collègues de formation. Or, lundi, personne n'a rejoint son lieu de stage. Ils ont choisis de montrer leur désaccord et ras le bol face à une situation qui devient de plus en plus intolérable. Du coup, même si cela peut sembler loin, je reste quand même affiliée a la promotion des p7, et les soutiens dans leur action.
Depuis plusieurs années, l’école ESSSE rencontre des difficultés au niveau de la mise en stage des étudiants. Aujourd’hui trois des neuf personnes de notre promotion concernées par la gratification se retrouvent sans terrain au moment du départ en stage. En effet, le coût que représente cette gratification n’est pas toujours anticipé dans les budgets et de nombreuses structures ne peuvent pas recevoir de stagiaires lorsqu’ils sont gratifiables.
Actuellement, la majorité des étudiants de la promotion (27 sur 36) bénéficient d’une allocation de fin de formation Pôle Emploi. De ce fait, ils ne sont pas soumis à la gratification et trouvent ainsi plus facilement un stage. Cette allocation leur est allouée car le métier d’éducateur spécialisé est encore classé « métier en tension »* en Rhône-Alpes. Cependant comme c’est le cas dans d’autres régions le métier est sur le point de sortir de cette catégorie. Cela aura pour conséquence une augmentation inévitable du nombre d’étudiants gratifiables, le risque étant de voir alors le temps de stage diminuer.Extrait du blog http://etudiantsessse.blogspot.com/
Si vous voulez en savoir plus, allez y faire un tour!
au moment du repas c'est toujours un peu le cirque |
Retour à Puerto Maldonado oú j'ai l'impression de vivre un été infini. Ce matin après une grasse matiné jusqu'à bien 7h30 me voila debout pour profiter de mon jour de repos hebdomadaire. J'aimerai bien pouvoir dormir plus, rester rêver dans mon lit mais c'est chose impossible. A partir de 5h30, 6h les premiers enfants sont debout et la vie du Principito commence doucement à s'éveiller. Puis les engins des travaux environnants font gronder leur moteur, puis les chiens aboient se répondant les un aux autres, puis les enfants sont complètement réveiller, chantant, se chamaillant, criant, riant, et là, la musique arrive. Et malgre tous mes effort je ne peux pas rester dormir. Les différents transistors bon marché crachottent chacun de leur côté reggaeton, chanson enfantine et l'éternel tube que Shakira a fait pour le mondial créant un mélange improbable et inaudible.
Cette semaine, je voulais vous parler d'un sujet de tout premier ordre, qu'est ce que l'on mange ici?
¡ Du riz et du poulet !
Je caricature un peu, mais pas tant que ca. Je ne vais pas parler ici des plats typiques ou traditionnels qui sont faits en des occasions particulières mais du repas de tous les jours. Le riz a remplacé dans les assiettes les plus de 2000 variétés de pomme de terre et le célèbre maïs natifs du Pérou. Plus simple à faire cuir et à conserver il est cultivé dans le nord du Pérou. Il est devenu l'aliment de base de tout repas. De même les élevages de poulets intensifs sur la côte pacifique ont permis l'accès aux protéines animal au plus grand nombre rendant le pollo incontournable.Ceci dit patate, maïs, manioc, patate douce et banane plantin conservent une belle place dans les assiettes.
Le repas classique est composé d'une soupe (sopa), d'un plat (segundo) et d'une boisson (resfresco). La soupe est souvent assez liquide à base de pâte, riz et herbes, il y flotte parfois quelques légumes et / ou morceaux de viande.
Le segundo comporte toujours, toujours une ration de riz. Il peut être servi avec des légumineuses type lentilles, feves ou autres graines, ou encore avec des pâtes, des patates, des bananes. Au début ca fait un peu bizarre ces repas super féculent et super constipant. Dans la préparation se glisse, la plus part du temps, quelques bouts de viande ou de poisson , le plus souvent du pollo ou du thon en boite. Et il arrive meme qu'il y est une touche de salade verte, de tomate, de carotte ou d'oignon, mais juste pour la couleur. Histoire de donner envie de manger.
Le refresco peut être fait à base de fruit frais (carambole, fruit de la passion, ananas, uña de gato...) La chair ou la peau de fruit est cuite dans de l'eau pour lui donner du goût. Puis le mélange est mis au frais avant d'être bu. Ou alors, et là c'est bien moins bon, le refresco peut être fait à partir d'une poudre chimique super colorée, super sucrée et aromatisée. Les enfants adorent! On mange peu voir pas de fruit car ils sont relativement chers.
Le repas du soir est plus léger et plus sucré. On mange une préparation très sucrée à base d'avoine, de quinoa ou autre céréale accompagnée de pain. Et en ce moment, comme la mère de deux petites a donné pleins de régiments de bananes au Principito, notre potage sucré est remplacé par du Chapo, bananes plantins très mûres malaxées avec du sucre et mélangée à du lait ou de l'eau.
Voila, vous savez tout.
Avant de vous laisser, je vous donne la réponse à la devinette. Oui, ce sont bien avec des toupies en bois avec lesquels jouent les jeunes garcons!
A la semaine prochaine, et d'ici là portez vous bien!
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Allez une petite devinette pour la route:
¿ qu'est ce donc ?